Les gosses de riches sont mous…

Plus leurs parents sont aisés, et moins les enfants paraissent enclins à se dépenser physiquement !
Des Irlandais, après étude d’un groupe de plus de 700 enfants de 7 à 9 ans, ont ainsi noté que la pratique sportive est très inégalitaire. Entre filles et garçons d’abord. Parce que dans le groupe étudié, ces derniers ont été deux fois plus nombreux que les filles à s’adonner à l’activité minimale reconnue comme essentielle, soit au moins trois fois 20 minutes par semaine.

Grands ennemis du grand air, la télévision et les jeux informatiques. Les trois quarts de la population étudiée ont en effet reconnu passer au moins deux heures chaque jour devant un écran !

Autre différence très intéressante : la tendance à l’inactivité semble avoir été inversement proportionnelle au milieu socio-économique dont étaient issus les enfants. Plus leurs parents étaient aisés, et moins ils étaient enclins à se dépenser physiquement. Une version troisième millénaire des délices de Capoue, en quelque sorte…

Quoi qu’il en soit, les auteurs se disent très inquiets de ces comportements. Ils craignent en effet « que cette inactivité se pérennise à l’âge adulte, exposant ces enfants à des problèmes de santé ». Cardio-vasculaires notamment…

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  Source : British Medical Journal of Sports Medicine, 25 juillet 2001