











Cette manifestation, la deuxième du genre (la première a eu lieu en septembre), est née de l’initiative conjointe du CHU et du Comité départemental de karaté et des pratiques associées de Loire-Atlantique. L’occasion de découvrir que les arts martiaux ne sont pas uniquement réservés aux valides
Dans le gymnase, la séance fait salle comble. Il y a là une petite trentaine de patients, paraplégiques ou hémiplégiques pour la plupart. L’échauffement a commencé et depuis leur poste d’observateur, quelques réfractaires tardent à se laisser tenter. Mais l’enthousiasme est contagieux…
« C’est génial ! Et puis ça change du badminton et du ping-pong », se réjouit Françoise. « Je n’imaginais pas que c’était aussi sportif, aussi complet. Après seulement 15 minutes d’activité, je ressens déjà les effets musculaires ! » Le handikaraté permet également de travailler l’équilibre et la mobilité de tout le haut du corps. « Je pensais que c’était un sport violent, mais j’avais tort. Cela dit, en fauteuil on se sent parfois vulnérable. Apprendre un art martial permet de gagner confiance en soi ».
Pascal Neuville, responsable de la commission handikaraté du Comité départemental de Loire-Atlantique, espère multiplier ces séances de découverte. L’idée est d’ouvrir ce sport au plus grand nombre. Alors si vous êtes intéressés, faites d’abord attester que cette pratique est compatible avec votre pathologie. Attestation qui doit obligatoirement émaner d’une équipe médicale compétente. Et pour savoir si le Dojo – salle dédiée aux arts martiaux, ndlr – le plus proche propose des cours adaptés, contactez la Fédération française de karaté et de disciplines associées.
Source : Centre de Rééducation fonctionnelle du CHU de Nantes, 3 février 201
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