











« Le nombre de grossesses non-désirées annoncées en Grande-Bretagne ne me surprend pas s’il s’agit des cas cumulés depuis la mise en place du dispositif, il y a une dizaine d’années », indique le Dr Brigitte Letombe du Collège national des Gynécologues et Obstétriciens français (CNGOF). En effet, l’Agence française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) indiquait déjà en 2006 sur la notice d’utilisation de l’implant que « quelques cas où l’Implanon® n’avait pas été inséré le jour approprié, n’avait pas été inséré correctement, ou n’avait pas été inséré du tout ont été rapportés. Ceci a occasionnellement conduit à une grossesse non désirée ».
Insertion et retrait facilités
En France, les médecins, seuls habilités à poser un implant, doivent suivre une formation pour l’application de ce dispositif contraceptif. Toutefois, une mauvaise manipulation peut mener à la chute du bâtonnet. « Contenu dans une seringue, l’Implanon® peut glisser et tomber lors de l’insertion, sans que le médecin ne s’en rende compte », indique le Dr Letombe. Le laboratoire a lancé un nouveau dispositif. Nexplanon® « empêche l’implant de tomber, même si la seringue est dirigée vers le bas », explique le Dr Letombe. De plus, il est radio-opaque. En d’autres termes, il est détectable grâce à une radiographie. Il est disponible en France depuis janvier 2011.
Le retrait de l’implant pose d’autres problèmes que celui de l’efficacité contraceptive. D’après la chaîne Channel 4, plus de 1 600 plaintes auraient été déposées auprès de la MHRA pour blessures et cicatrices suite au retrait de l’Implanon®. « En France, nous avons en effet eu des problèmes similaires pour détecter certains implants trop profondément insérés », admet le Dr Letombe. Le Nexplanon® réduirait ainsi les risques associés au retrait.
Contraception simple, efficace et populaire
« Très efficace, le système d’implant contraceptif ne l’est toutefois pas à 100%. Aucune contraception ne l’est », rappelle le Dr Letombe. Ce système est de plus en plus populaire auprès des femmes « de tous âges, cherchant davantage de simplicité », ajoute-t-elle. La MHRA conseille aux femmes ne pouvant pas sentir leur implant à travers la peau, de faire vérifier sa présence par leur médecin. « En cas de doute, et en attendant leur prochaine consultation, ces femmes devraient utiliser des préservatifs ».
Source : MHRA, 5 janvier 2011 ; interview du Dr Brigitte Letombe, 7 janvier 2011
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