Les IVG chez les mineures, évitables par l’information

17 avril 2007

Chaque année en France plus de 13 000 interruptions volontaires de grossesses (IVG) sont pratiquées sur des mineures. Un chiffre qui ne diminue pas depuis dix ans. Ce n’est pourtant pas une fatalité, et quand des efforts de prévention ont été entrepris ils se sont avérés efficaces.

Gynécologue-obstétricien au CHU de Strasbourg , le Pr Israël Nisand propose d’instaurer « un système anonyme et gratuit de prescription de la pilule dans lequel, comme pour la contraception d’urgence, tous les médecins généralistes seraient impliqués. Avec les pharmaciens, il peuvent constituer des mini-centres de planification ».

En 2003, un réseau bâti sur ce principe a vu le jour dans une vallée d’Alsace. Sept médecins et douze pharmaciens se sont portés volontaires pour y participer. Chaque professionnel s’est investi pour informer en milieu scolaire les jeunes filles. Ces dernières avaient ensuite le choix de venir consulter pour se voir proposer une contraception orale gratuite. Résultat, dans cette vallée le nombre d’IVG chez les mineures est passé d’une dizaine à un ou deux par an. C.Q.F.D…

  • Source : Bulletin de l’Ordre des Médecins, N°3 – Mars 2007

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