Les jeux vidéo, bons pour le développement ?

19 juin 2023

Les jeux vidéo n’ont pas que des défauts. Il semblerait même qu’ils puissent améliorer certaines compétences chez les plus jeunes.

Trop jouer aux jeux vidéo, qui, par définition, constitue du temps devant écran, induit une série d’inconvénients. En particulier chez les enfants et les adolescents. Cette activité peut troubler le sommeil et augmenter le risque de surpoids car elle est sédentaire. Elle peut aussi entraîner une addiction à cette pratique. Cela étant, les jeux vidéo participent également à l’’apprentissage et au développement.

Ainsi, plusieurs études ont montré que ces jeux virtuels améliorent certaines capacités cognitives, comme la mémoire. Une méta-analyse de 2023 menée par l’Université de Genève a révélé que « jouer quelques heures par semaine à des jeux vidéo d’action suffisait à améliorer ses facultés cognitives spatiales, attentionnelles et perceptives ». Auparavant, un travail publié dans la revue JAMA Network Open en 2022 et cité par le National Institute on Drug abuse a montré que les enfants jouant trois heures ou plus par jour réalisaient plus vite et plus efficacement divers exercices cognitifs qu’on leur soumettait.

Créativité, résolution de problèmes, amitiés

Mais ce n’est pas tout. Les jeux vidéo, du moins certains d’entre eux, offrent aussi la possibilité de développer la créativité et la capacité à résoudre des problèmes. Minecraft, par exemple, fait bien appel à la créativité puisque ce jeu se caractérise par le fait de construire un monde. Dans Legend of Zelda, les joueurs doivent surmonter de nombreux obstacles pour réussir ; ils développent donc leur capacité à résoudre des problèmes.

D’autres aspects bénéfiques peuvent aussi être attribués aux jeux vidéo, comme celui d’encourager les enfants et les adolescents à échanger entre eux et à se faire des amis. Ou encore à faire preuve de pédagogie entre pairs pour partager leurs connaissances sur tel ou tel jeu. Bien que ces compétences puissent être acquises par ailleurs, dans le sport par exemple, les jeux vidéo ont donc peut-être leur place dans la vie des enfants. Selon un usage raisonné bien sûr, afin d’éviter l’écueil d’une pratique compulsive, exposant à d’autres risques.

  • Source : National Institute on Drug abuse - institute for educational advancement

  • Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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