











Les maisons de naissance permettent un accompagnement global et personnalisé du couple. ©Phovoir
Missionnée par le Parlement, la Haute Autorité de Santé (HAS) vient de rendre public son cahier des charges encadrant l’expérimentation des maisons de naissance. Ce dispositif autorisera dans les mois à venir les accouchements non médicalisés en France pendant deux ans.
Promulguée le 6 décembre 2013, la loi autorise l’expérimentation des maisons de naissance en réponse à la demande de certaines femmes d’accoucher dans des structures… moins médicalisées. « De la première visite prénatale à l’accouchement et aux soins post-partum, une sage-femme ou un binôme de sages-femmes suit la future mère et le couple », avait précisé Muguette Dini (sénatrice UDI-UC du Rhône), auteur de la loi.
Qualité et sécurité des soins
Sauf indication, aucun médecin n’interviendra pendant la grossesse. Banalisée au Québec, en Belgique et en Allemagne, cette approche peine à se faire une place en France. Notamment à cause des risques éventuels pour la santé de la mère et de l’enfant en cas de complication. Raison pour laquelle la HAS prévoit d’encadrer ces naissances non médicalisées :
Source : Haute Autorité de Santé, 24 septembre 2014.
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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