











Daprès une étude menée pendant 3 ans auprès de 7 .500 assurés sociaux helvétiques, les médecines alternatives naméliorent pas significativement létat de santé des malades qui y recourent. Toutefois, elles provoquent une nette augmentation des dépenses de soins! Cest ce quannonce le Fonds national suisse pour la recherche scientifique (FNS), qui vient de publier le rapport dun programme national de recherche sur les médecines douces, que nos voisins plus pragmatiques qualifient de complémentaires. Un rapport qui évoque à ce sujet « un cercle vicieux sans issue ». Nous ne prendrons pas parti même si nous navions jamais remarqué quil existât des cercles pourvus dissues
Létude menée «pour déterminer si lintégration de médecins parallèles dans le catalogue des prestations de lassurance maladie pourrait freiner linflation des coûts de santé » a fait chou blanc! Ce travail na en effet démontré aucune réduction des coûts. Il faut même noter que «les frais médicaux liés aux prestations de médecine alternative présentent des taux de croissance nettement supérieurs à la médecine traditionnelle. » Ces pratiques sajoutent à la médecine traditionnelle au lieu de sy substituer, la part des assurés recourant exclusivement aux médecines douces nexcédant pas 1%. Enfin, leur apport subjectif semble limité puisque « aucune influence du recours aux thérapies alternatives sur le bien-être physique n’a pu être mise en évidence. » Ces pratiques sajoutent à la médecine traditionnelle au lieu de sy substituer
Source : WHO Bulletin, 200, 78 (2) 252-7
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