Les médecins lèvent les bras !

15 février 2006

A partir du 1er mai, l’achat et la détention d’une arme à feu -un pistolet de défense par exemple- seront soumises à la présentation d’un certificat médical. Cette mesure parue dans un décret passé quasiment inaperçu, exaspère une partie des médecins.

C’est le cas du Dr Michel Combier, généraliste et Président de l’Union nationale des Omnipraticiens français (UNOF). “Ce n’est pas au médecin de dire si telle ou telle personne est apte à détenir une arme. Cela nous met une pression importante sur les épaules. Pour moi, c’est une clause de conscience. Je refuserai donc de délivrer ces certificats“.

Le Dr Pierre Costes, Président de MG-France, est moins catégorique. A ses yeux, “la connaissance du patient est essentielle pour délivrer un tel document. Mais si un médecin doute de l’aptitude d’une personne, il peut toujours recommander un avis complémentaire“.

Publié le 30 novembre dernier au Journal officiel, ce décret exclut toutefois les chasseurs et tireurs sportifs. Les premiers devront toujours fournir un permis. Les seconds, une licence de tir. Toutes les autres personnes qui souhaiteraient s’offrir un flash-ball ou un pistolet de défense devront en plus de leur carte d’identité, présenter un certificat médical. Notons enfin que cette loi concerne aussi les personnes qui héritent d’une arme à feu.

  • Source : Journal officiel du 30 novembre 2005 - Ministère de l'Intérieur, février 2006

Destination Santé
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