











Accueil » Santé Publique » Droits / Devoirs du patient » Les médicaments contrefaits dans le viseur de la France
La France intensifie sa lutte contre les médicaments contrefaits. Dans ce but, les ministères en charge de la Santé et du Commerce extérieur ont décidé de « renforcer la coopération de leurs services pour mieux lutter contre les fraudes sur les produits de santé ».
La Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ont signé ce lundi un protocole de coopération. Concrètement, « celui-ci renforce les échanges réciproques d’informations et facilite la transmission de renseignements opérationnels », indiquent conjointement les ministères de tutelle (Commerce extérieur et Santé) de ces deux organismes.
Ce dispositif conjoint « porte également sur l’identification des produits de santé lors des contrôles douaniers et la réalisation de contrôles dans les laboratoires de l’ANSM. » En définitive, il « complète les différentes actions engagées dans le cadre de l’Observatoire des médicaments et du réseau Médifraude qui constituent des dispositifs de surveillance ».
Un danger pour la santé des patients
« Ces contrefaçons sont dangereuses pour la santé des consommateurs. Elles peuvent contenir des principes actifs en surdosage, sous-dosage ou des substances toxiques. De plus, les contrefaçons représentent une menace pour nos entreprises et nos emplois », insistent les ministères.
La lutte contre cette pratique criminelle n’en est pas à ses prémisses en France. Pour preuve, les saisies de médicaments contrefaits se sont accrues de 45% en 2012. A la mi-mai 2013, environ 1,2 million de sachets d’aspirine frauduleux en provenance de Chine avaient été saisis par les douanes du Havre. Il s’agit de la plus importantes prise jamais réalisée par les services douaniers en France et dans l’Union Européenne. Les produits étaient dissimulés dans un chargement de thé. En juin, 800 000 médicaments contrefaits ont été saisis dans l’Hexagone, dans le cadre de l’opération Pangea IV.
En complément de ce protocole de coopération entre leurs ministères, Marisol Touraine (Santé) et Nicole Bricq (Commerce extérieur) ont décidé de lancer à l’automne une première campagne nationale d’information sur la vente de médicaments sur Internet. Et pour cause, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), un médicament sur deux vendu sur la toile serait contrefait.
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Source : Ministère des Affaires sociales et de la Santé et ministère du Commerce extérieur, 8 juillet 2013
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