Les NAC, en perte de vitesse ?
27 décembre 2013
Reptiles, oiseaux, poissons, rongeurs… Dans les années 80, l’engouement pour ces animaux fut tel qu’un vétérinaire lyonnais leur donna un nom, les NAC, et fonda le Groupe d’Etude des Nouveaux Animaux de Compagnie. Qu’en est-il aujourd’hui ? Ces petites bêtes séduisent-elles toujours autant ?
En 2012, plus de 63 millions d’animaux partageaient la vie des Français. Un peu moins de chiens (-2,24% par rapport à 2010), mais un peu plus de chats (+4,11%). Concernant les NAC, il est plus difficile d’avoir des statistiques détaillées, tant cette catégorie regroupe un nombre étendu d’espèces.
La population des poissons semble avoir augmenté (+11% toujours comparé à 2010), même s’il est difficile de les dénombrer. La population d’oiseaux, fortement affectée par la grippe aviaire et les contraintes alors imposées, revient à la normale et retrouve son niveau de 2004. En revanche, le nombre de petits mammifères atteint son niveau le plus bas avec une perte de 200 000 animaux par an en moyenne entre 2010 et 2012.
Les recommandations sanitaires des spécialistes porteraient-elles leurs fruits ? Comme le rappellent ces derniers, furets, hamsters et autres rongeurs ne sont pas des “cadeaux” impulsifs à offrir aux enfants sous peine de s’exposer à des déconvenues et des abandons.
Concernant les araignées et les reptiles, il n’existe aucun chiffre précis récent. On peut toutefois imaginer que la législation mise en place en 2004 ait freiné l’expansion d’un marché. La vente et la possession d’espèces exotiques est en effet aujourd’hui soumise à autorisation préalable. Une mesure indispensable tant la détention de certains NAC peut s’avérer dangereuse.
Ecrit par : Aurélia Dubuc- Edité par David Picot