











Plus de 20 000 petits Mauriciens sont concernés par ce projet ambitieux. En pratique, chacun devra suivre 11 sessions (nous y voilà !), comportant deux mi-temps : l’une de 45 minutes de football, l’autre de 45 minutes… d’éducation à la santé.
Prévention de l’infection à VIH/SIDA, hygiène alimentaire, risques liés au tabac, à l’alcool… « L’objectif » explique la FIFA, « est d’améliorer leurs connaissances, leurs réactions, leurs compétences et leurs comportements face aux maladies transmissibles et non transmissibles ». Sur l’Ile Maurice en effet, ces dernières représentent les trois-quarts (74%) du total des affections chez l’homme. Pas étonnant dans ces conditions, que l’Ile présente l’un des taux de diabète les plus élevés au monde.
Les pouvoirs publics mauriciens avaient lancé une première riposte en 2010. Ils avaient alors mis en place , ce programme pilote d’éducation à la santé, associée à des séances de football. Dans un premier temps, l’opération n’a concerné que onze écoles. Devant le succès de cette première étape cependant, le ministère de la Santé l’a étendu à l’ensemble du territoire.
Pour évaluer l’impact de cette opération, tous les enfants remplissent un questionnaire avant et après le programme. Et selon un travail publié dans le British Medical Journal, les résultats sont encourageants. A tel point que les auteurs recommandent de généraliser le « 11 pour la santé » à… l’ensemble du continent africain !
Source : FIA, janvier 2011 – Br J Sports Med 2011 ;45 612-618. Doi10.1136
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