Les soignants appelés à dépister le VIH/SIDA

11 juin 2007

L’OMS et l’ONUSIDA viennent de publier un guide dont le but affiché est d’encourager les professionnels de santé à davantage s’impliquer dans le dépistage du VIH/SIDA. Aujourd’hui dans les pays en développement, 80% des patients séropositifs ignorent leur état.

Selon des enquêtes récentes menées en Afrique subsaharienne, 12% seulement des hommes et 10% des femmes ont eu un test de dépistage et reçu son résultat. « Il est pourtant essentiel de développer l’accès au conseil et au dépistage du VIH pour favoriser un diagnostic plus précoce de l’infection », soulignent les deux organisations dans un communiqué commun.

Jusqu’à présent, le conseil et le dépistage du VIH se faisaient à l’initiative du patient. Celui-ci devait lui-même demander à se faire dépister auprès d’un établissement de santé. Or ce dispositif s’est heurté « à la faible disponibilité des services, à la peur de la stigmatisation et de la discrimination ». L’OMS et l’ONUSIDA partent du principe que le dépistage proposé par un professionnel de santé pourra en augmenter la fréquence. Le patient gardant toujours cependant, le droit de s’y refuser.

  • Source : OMS, ONUSIDA, 30 mai 2007

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