











Pendant 2 ans, les chercheurs de l’Institut de Recherche biomédicale et d’Epidémiologie du Sport (IRMES) ont suivi plus de 2 000 sportifs de haut niveau. Résultat : « la présence de troubles psychopathologiques n’est pas plus fréquente chez les sportives et sportifs de haut niveau que dans la population générale du même âge. » expliquent-ils. Ouf…
Leur prévalence varie selon le sexe, l’âge… mais pas selon que l’on soit sportif, ou non. Ainsi, en sport comme dans la vie quotidienne, les troubles anxieux et dépressifs sont plus fréquents chez les femmes que chez les hommes. En revanche, les comportements d’agression et autres abus de substances, touchent davantage les hommes. Les troubles alimentaires (boulimie, ou anorexie, principalement), concernent moins de… 1% des sportifs de haut niveau ! Exactement comme dans la population générale.
Les sportifs mieux protégés contre la dépression
Nombre d’études avaient déjà montré que la pratique d’une activité physique était bénéfique aux patients souffrant de dépression. « L’anxiété généralisée affecte 6% des sportifs, contre 14% de la population française du même âge » explique-t-on à l’IRMES. « De même, la dépression majeure est moins fréquente chez les sportifs de haut niveau. Moins de 1% d’entre eux, contre 2,6% dans le reste de la population ».
Bien sûr, les troubles psychologiques varient d’un sport à un autre. Ainsi, ils sont plus souvent observés chez ceux qui pratiquent une discipline artistique comme la gymnastique ou le patinage artistique… Certaines particularités comme le fait de dépendre des notes d’un jury, expliqueraient cet état de fait.
Source : PLoS ONE, 2 mai 2011
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