











Après une hausse surprenante de la mortalité infantile en Guinée-Bissau, certaines voix se sont élevées pour accuser le vaccin diphtérie, tétanos, coqueluche (DTC). Selon l’Institut de Recherche pour le développement (IRD), cette hypothèse est à exclure.
A la demande de l’OMS, des équipes de l’IRD et de l’Unité d’Etudes et de Recherches en Démographie (UERD) de Ouagadougou (Burkina Faso) ont été chargées de vérifier l’innocuité du vaccin utilisé. Pour cela, les deux organismes ont analysé au Burkina Faso l’impact sur la survie des enfants de moins de deux ans, des vaccinations en général, et de la vaccination DTC en particulier.
Il s’est ainsi avéré que contrairement aux résultats obtenus en Guinée-Bissau, les enfants vaccinés à 9 mois ont vu doubler leurs chances d’atteindre l’âge de 5 ans, par rapport à ceux qui n’avaient pas été immunisés. Dans un communiqué, l’IRD souligne que cet effet pourrait être lié, “à des facteurs comportementaux, socio-économiques ou géographiques, qui jouent un rôle important dans l’accès aux soins des enfants.” D’autres travaux vont être entrepris dans les prochains mois.
Source : IRD, avril 2005
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