Les veinotoniques sous le microscope des pouvoirs publics

Avec un budget annuel de 1,6 milliards de francs, les médicaments utilisés pour soulager les personnes qui souffrent de troubles veineux figurent en tête du palmarès de la consommation médicale. Constatant que la consommation de ces produits est bien plus élevée en France que chez ses voisins – 4 fois plus qu’en Allemagne et… 150 fois plus qu’en Grande-Bretagne, les Anglais ne doivent pas avoir de veines! – Martine Aubry semble avoir décidé de se pencher sur la question. Elle aurait ainsi demandé aux services compétents du Ministère des Affaires sociales « de réévaluer l’utilité médicale des médicaments veinotoniques ». La tâche est ardue car ces produits sont nombreux. Elle devra cependant être menée tambour battant car le travail doit être terminé « pour la fin du premier semestre 1999 ». Dans moins de 6 semaines nous saurons donc si ces traitements, notamment utilisés contre les jambes lourdes et les varices, seront toujours pris en charge par l’assurance maladie. Et si oui, à quelle hauteur…

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  Source : Impact Médecin hebdo, n°450, 30 avril 1999