











Contrairement à ce que pourrait laisser croire son appellation, l’imagerie à résonance magnétique nucléaire (IRM) n’a rien à voir avec la médecine nucléaire. Elle n’implique pas non plus l’utilisation de produits radioactifs ni même de rayons X.
Cet examen repose sur l’utilisation d’un aimant très puissant combiné à des ondes radio. Cet ensemble permet de faire ” résonner ” les atomes d’hydrogène présents dans notre corps. Celui-ci contient en effet 70% d’eau, elle-même composée de deux atomes d’hydrogène pour un d’oxygène : H20 pour les intimes.
Grâce à la stimulation magnétique de ces atomes, il est possible d’observer des détails anatomiques de toute petite taille avec une grande précision. Et ce, dans tous les plans puisqu’on réalise des coupes en long, en large et même en oblique. Des images en 3 dimensions peuvent également être reconstituées par l’ordinateur couplé au système.
Sans danger, l’examen se déroule dans une sorte de ” tube ” à l’intérieur duquel il faut rester absolument immobile – et même cesser de respirer – pour assurer la qualité des images. Assez inconfortable, le principal désagrément de l’examen réside dans le bruit que l’appareil émet pendant ses périodes de résonance : on a l’impression d’être dans la cale d’un chalutier !
Et puis… prévoyez de n’emporter aucun objet métallique : alliance, montre, prothèses dentaires ni même… cartes de crédit n’ont pas droit de cité à proximité d’une IRM. La question vous sera d’ailleurs posée avant d’entrer en salle. C’est également pour cette raison que votre médecin choisira une autre méthode d’exploration si vous gardez les traces métalliques d’une intervention même ancienne, comme des agrafes ou des broches osseuses…
Source : INSERM, 11 août 2004 - Photo: UWM University
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