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Le fœtus baigne durant plusieurs mois dans une substance indispensable à son bon développement, le liquide amniotique. De quoi est-il composé ? A quoi sert-il exactement ? Explications.
Comme tous les mammifères, le fœtus humain se développe dans un sac amniotique composé d’une double membrane translucide et rempli de liquide. Ce dernier, clair et stérile, est composé à plus de 95% d’une eau riche en sels minéraux, apportés par l’alimentation de la maman via le placenta. On y retrouve aussi des cellules fœtales et des protéines indispensables à la croissance du fœtus. Sans oublier, un peu plus tard, de petites particules blanches de vernix caseosa, la graisse protectrice qui recouvre le corps du futur bébé jusqu’à sa naissance.
Sécrété et éliminé en permanence, le liquide amniotique se renouvelle toutes les trois heures. Son volume peut atteindre jusqu’à 1,5 litre en fin de grossesse. Il varie en fonction des quantités d’eau absorbées par la maman et des quantités d’urine rejetées par le fœtus. Ces échanges se font par la surface placentaire.
Protection et expérimentations
Le liquide amniotique a plusieurs rôles. Il permet de maintenir le fœtus à une température constante de 37°C. Il sert aussi à amortir les bruits de l’extérieur et d’éventuels chocs au niveau du ventre de la maman. A l’inverse, il protège les organes de cette dernière des mouvements du fœtus. Ce milieu stérile est également une précieuse barrière contre certaines infections. Enfin, quel meilleur environnement pour le bébé à venir que ce milieu « aquatique » où il peut faire bouger en douceur et tout en fluidité un corps qu’il s’approprie tout doucement ?
Autre intérêt peu connu du liquide amniotique : il participe à l’élaboration du goût. En effet, si le fœtus est nourri par le placenta, cela ne l’empêche pas d’avaler régulièrement du liquide amniotique. Pour exercer son réflexe de déglutition, mais sans aucun doute aussi pour développer ses papilles gustatives. Les plus gloutons peuvent d’ailleurs avoir le hoquet à force d’en avaler trop vite et en trop grandes quantités. Mais rassurez-vous, cela n’a absolument aucune incidence sur leur bon développement.
Source : Attendre un enfant, professeur René Frydman et Christine Schilte, Hachette famille, 559 pages, 29,90 euros
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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