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Plusieurs études ont déjà souligné l’intérêt d’utiliser l’odorat exceptionnel des chiens dans le dépistage et le diagnostic du cancer. Après l’odeur de la sueur, celle du sang pourrait être soumise aux narines canines. L’équipe américaine à l’origine de ce travail espère déterminer quels éléments sanguins servent aux chiens à repérer la présence d’une tumeur.
Le nez du chien est 10 000 fois plus efficace que celui de l’être humain. Alors pourquoi ne pas le mettre à contribution dans le dépistage et le diagnostic du cancer ? Une idée lancée depuis plusieurs années déjà par les scientifiques.
Une nouvelle étude va plus loin : l’équipe de Heather Junqueira du laboratoire BioScentDx a testé l’efficacité de l’odorat canin sur des prélèvements sanguins de malades et de personnes contrôle. Résultats, les trois beagles dressés pour l’occasion ont réussi à distinguer les malades des autres à 97%. Une performance !
Ce constat encourageant les a par ailleurs incités à mener plus avant leurs recherches. Prochain objectif, déterminer quels composants du sang permettent au chien de distinguer les malades des personnes saines. Puis développer un test de dépistage basé sur ces composants.
Source : Experimental Biology, 8 avril 2019
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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