L’optimisme pour réduire le risque de mortalité

16 décembre 2016

Selon une étude américaine, une vision optimiste peut allonger votre espérance de vie. Ce travail a ainsi montré que le fait de voir la vie en rose réduit significativement le risque de décéder d’un cancer ou d’une maladie cardiovasculaire.

« Aujourd’hui, la plupart des efforts médicaux se concentrent sur la réduction des facteurs de risque de mortalité (comme le tabagisme, la consommation d’alcool ou la sédentarité) », avancent les chercheurs de la Harvard T.H. Chan School of Public Health. « Mais la résilience psychologique peut également faire la différence ».

De 2004 à 2012, l’équipe d’Eric Kim, chercheur au Département des sciences sociales et comportementales, a analysé des données de 70 000 femmes participant à la NursesHealth Study. Ils ont ainsi évalué tous les 2 ans – par le biais d’enquêtes – leur niveau d’optimisme.

Résultat, après 8 années de suivi, les femmes les plus positives présentaient un risque 16% inférieur de mourir d’un cancer, 38% de risque en moins de décéder d’une maladie cardiovasculaire. Et ce par rapport à celles qui se montraient plutôt pessimistes. Le danger d’être victime d’une maladie respiratoire était lui aussi réduit de 38%.

Voilà qui nous renvoie à un précédent travail. En 2015, des chercheurs de l’Université de l’Illinois avaient montré que les optimistes avaient une meilleure hygiène de vie, étaient plus actifs physiquement et fumaient moins. Mais pour la première fois, un lien direct est établi entre le fait d’adopter la positive attitude et le risque d’être victime d’une des causes majeures de décès.

  • Source : American Journal of Epidemiology, 7 décembre 2016

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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