











L’étude qu’il a présentée en session plénière, est la plus importante jamais réalisée dans le lymphome folliculaire. Dans 25 pays, 225 services ont été mobilisés pour au final recruter 1 028 patients dont une majorité en France.
L’objectif de ce travail était d’évaluer l’efficacité d’un traitement d’entretien dans la prévention des rechutes. « Il s’agit, après le traitement initial par une association de rituximab – un traitement de la classe des anticorps monoclonaux, n.d.l.r. – et d’une chimiothérapie, de poursuivre la prise en charge pour mieux contrôler la maladie et prévenir les rechutes », explique-t-il. Le protocole retenu pour cette étude reposait sur l’administration de rituximab en milieu hospitalier, à raison d’une fois tous les 2 mois.
« Chez les patients qui ont continué à être traités (de la sorte), le risque de progression du cancer a été divisé par deux par rapport aux malades qui n’ont pas reçu de traitement d’entretien », souligne le Pr Gilles Salles. « Ils ont vu leur nombre de rechutes diminuer, (et cette forme de) traitement d’entretien va probablement devenir un nouveau traitement standard chez les patients souffrant de lymphome folliculaire ». Une extension de l’autorisation de mise sur le marché a d’ailleurs déjà été déposée auprès de l’Agence européenne du Médicament (EMEA) et de la Food and Drug Administration (FDA) américaine.
Les lymphomes folliculaires sont relativement fréquents : ils représentent de 20% à 30% des lymphomes non hodgkiniens. Ainsi chaque année, entre 2 000 et 3 000 cas sont-ils diagnostiqués en France. Ils touchent généralement des adultes d’âge moyen ou plus âgés. Pour davantage d’informations, consultez le site de l’Association France Lymphome Espoir : www.francelymphomeespoir.fr/.
Source : de notre envoyé spécial à Chicago, American Society of Clinical Oncology (ASCO), 4-8 juin 2010
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