Lyon, capitale européenne de la veille épidémiologique

06 février 2002

L’Europe est-elle ou non, capable de réagir face à une épidémie de grande ampleur ? Et cela qu’elle résulte d’un phénomène naturel ou d’un acte de malveillance… Pour tenter de répondre à cette question le Dr Marc Danzon, directeur du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, convie à partir d’aujourd’hui les représentants de 28 pays européens – dont le ministre français délégué à la santé – au Bureau de l’OMS à Lyon…

Créé pour renforcer le Réseau mondial d’alerte et d’intervention de l’OMS sur les maladies transmissibles, ce pôle célèbre à cette occasion, sa première année d’existence.

L’objectif principal du rendez-vous est d’évaluer la préparation des pays européens. Ils peuvent en effet se trouver confrontés à des épidémies infectieuses, « naturelles » ou « provoquées », dans le cas par exemple d’attaques bioterroristes. Les participants réfléchiront également à différents moyens destinés à renforcer les systèmes nationaux de surveillance.

« Les récents évènements internationaux (n.d.l.r. relatifs au bioterrorisme) ont clairement démontré que la santé publique est en première ligne », souligne Marc Danzon. « Une détection et donc une réponse rapide face aux épidémies infectieuses constituent notre meilleure défense ».

A l’échelle mondiale, cette stratégie a notamment permis d’identifier des infections telles que le VIH, l’hépatite C, les infections à virus Ebola ou à rotavirus. Mais la vigilance est plus que jamais de rigueur. Dans certaines régions du monde, la ré-émergence de maladies comme la peste, la diphtérie, le choléra, la fièvre jaune ou le paludisme est inquiétante. Car avec les moyens actuels de communication, ces affections se trouvent à quelques heures de nos contrées…

  • Source : OMS Europe, 6 février 2002

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