Maine-et-Loire : la Plan Blanc déclenché après une intoxication à un pesticide

10 octobre 2018

Ce mardi 9 octobre, le CHU d’Angers a déclenché son Plan Blanc pour accueillir des personnes exposées à un pesticide lors d’un épandage dans un champ. Que risquent ces personnes ? Qu’est-ce que le Plan Blanc ? Eléments de réponse.

Le CHU d’Angers a décidé de déclencher son Plan Blanc ce 9 octobre après que 61 personnes – des ouvriers agricoles pour la plupart – ont été exposées, à proximité de Brain-sur-L’Authion, à un produit phytosanitaire provoquant des irritations des voies oculaires et respiratoires. Le metham sodium est d’ores et déjà suspecté.

Au total, 17 patients ont été hospitalisés. Ceux présentant des irritations des voies oculaires et respiratoires ont rapidement fait l’objet de rinçage des yeux et de nébulisation (respiration d’un produit dilatant les bronches).

Après examen médical et période d’observation, tous ont pu quitter l’établissement, non sans avoir reçu quelques conseils de prudence. Notamment le fait de ne pas consommer d’alcool. Lequel peut, en effet, interagir avec le gaz inhalé et provoquer des symptômes. On parle alors d’effet antabuse.

Un Plan Blanc, c’est quoi ?

Dans ce genre de situation, la rapidité d’intervention est primordiale. Chaque établissement de santé est doté d’un dispositif de crise, dénommé Plan Blanc. Ce dernier vise à répondre à un afflux exceptionnel de victimes d’un accident, d’une catastrophe, d’une épidémie … Il permet de mobiliser immédiatement toutes les ressources dont dispose un établissement de santé. Notons par exemple que l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), avait déclenché le Plan Blanc dans tous ses hôpitaux après les attaques meurtrières de Paris du 13 novembre 2015.

  • Source : CHU d’Angers, 10 octobre 2018

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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