











«Accorder un certificat dinaptitude sportive à une adolescente pour le seul motif quelle nen a pas envie est une attitude antipréventive » assure le Pr. Henri Bracq, orthopédiste pédiatrique au CHU de Rennes dans les colonnes dImpact Médecin . Antipréventive peut-être, mais diablement fréquente Cest pourquoi les spécialistes salarment de cette tendance, alors que la fréquence des lombalgies chez lenfant progresse «de manière ahurissante, passant de 10% à 50% entre les âges de 10 et 15 ans »! Il y a dix ans, personne ne parlait dune telle flambée et aucune explication scientifique nest encore avancée pour la justifier. La puberté, lexistence dantécédents familiaux, certains sports constituent des facteurs de risque bien identifiés. Le volley et le tennis sont connus pour leur influence négative, mais lexcès de pratique suffit à augmenter le risque de lombalgies. Ainsi, les enfants très actifs «qui pratiquent entre six et douze heures de sport par semaine, doublent leur risque de futur dos douloureux ». Cest également le cas du «mal assis » comme disent les médecins, à telle enseigne que la mise en place de mobilier ergonomique «à la suédoise » dans une école de lIsère a permis de réduire significativement le nombre de lombalgies chez les enfants de 7 à 9 ans.
Source : Impact Médecin Hebdo, n°433
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