











Daprès le Dr Daniel Ford, épidémiologiste auprès de la Johns Hopkins University, le fait davoir des antécédents de dépression nerveuse constituerait un facteur de risque cardio-vasculaire. Cette conclusion est basée sur le suivi de 1.190 étudiants de sexe masculin admis dans cette université entre 1948 et 1964 et suivis depuis lors. Publié dans lédition du 13 juillet des Archives américaines de médecine interne, ce travail aurait permis de montrer quune dépression nerveuse, quelle ait ou non fait lobjet dun traitement, augmente le risque de maladie coronarienne dans des proportions importantes. Daniel Ford et ses collaborateurs ont ainsi démontré un accroissement de risque de 212% et cela même après correction des facteurs de risque traditionnels de maladie cardio-vasculaire que sont le tabagisme, lhypertension artérielle, lexcès de cholestérol sanguin et le diabète Les premiers signes dune atteinte coronaire se manifesteraient en moyenne 15 ans après le premier épisode dépressif et il ne semble pas que le fait de suivre ou non un traitement antidépresseur ait une influence sur le niveau de risque cardio-vasculaire. Les premiers signes dune atteinte coronaire se manifesteraient en moyenne 15 ans après le premier épisode dépressif
Source : Panorama du Médecin, n°4597, Décision n°185456 du Conseil dEtat, Journal Officiel du 3 février 1998.
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