











Accueil » Médecine » Maladies cardiovasculaires » Maladie coronaire : la fréquence cardiaque sous contrôle ?
BEAUTIFUL, c’est avant tout une mauvaise et une bonne nouvelle… La mauvaise, c’est qu’une fréquence cardiaque (FC) [supérieure à 70 battements par minute->https://destinationsante.com/fr_depeche.php?id_rubrique=324&id_article=25938&cat=1) (bpm) chez des malades ayant déjà eu un infarctus ou une angine de poitrine augmente leur risque de mort cardiovasculaire de 34%, de nouvel infarctus de 46% et d’insuffisance cardiaque de 56% ! Tout cela, en comparaison de malades qui ont une FC de repos inférieure à 70 bpm.
En revanche, la bonne nouvelle vient de ce qu’un traitement utilisé depuis 2005 dans la prise en charge de l’angor stable chronique (ou angine de poitrine), l’ivabradine, permettrait selon cette étude, de diminuer d’un tiers (36%) le risque de nouvel infarctus (fatal ou non). Parce qu’il réduit la fréquence cardiaque.
Pour le Pr Kim Fox, président du Comité exécutif de l’étude, « l’ivabradine est connue comme un puissant anti-ischémique. Avec les résultats de cette étude, elle devient le premier traitement anti-angoreux à montrer une réduction des infarctus du myocarde et des revascularisations. Et tout cela, avec un excellent profil de tolérance, même en association avec d’autres médicaments ». Une tolérance qui s’expliquerait notamment par un mode d’action très spécifique, centré exclusivement sur les cellules du nœud sinusal, le chef d’orchestre des battements cardiaques.
Source : De notre envoyé spécial au Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC), Munich, 30 août – 3 septembre 2008 – Etude BEAUTIFUL (MorBidity-mortality EvAlUaTion of the IFinhibitor ivabradine in patients with CAD and left ventricULar dysfunction)
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