Maladie de Lyme : un engagement national

20 janvier 2017

Le 29 septembre 2016, le gouvernement lançait son plan national pour lutter contre la maladie de Lyme et les affections transmises par les tiques. Ce jeudi 19 janvier, un premier comité de pilotage s’est réuni pour évoquer l’avancée des actions mises en place.

Ce premier comité de pilotage a été l’occasion pour les différents acteurs de la santé en France de présenter leurs actions pour lutter contre la maladie de Lyme. Voilà qui confirme une forte mobilisation pour répondre aux besoins de prise en charge des malades, renforcer les outils d’information et développer la recherche sur cette maladie. Dans le détail :

  • Santé publique France a développé des actions visant à mieux estimer l’incidence de la maladie de Lyme à travers différentes méthodes de surveillance, en s’appuyant notamment sur le réseau Sentinelles. Afin de sensibiliser la population aux mesures de prévention, un dépliant sera diffusé dès le mois de mars 2017 ;
  • De son côté, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) va publier au 1er trimestre 2017 un rapport visant à mettre en avant la qualité des notices des tests diagnostiques. La poursuite des actions de surveillance sur le marché sera renforcée. Et une nouvelle opération de contrôle national sera menée au second semestre 2017 auprès des laboratoires de biologie médicale ;
  • La Haute Autorité de Santé (HAS) devrait publier en juillet 2017 ses travaux relatifs au protocole national de diagnostic et de soins ;
  • L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a présenté les premiers résultats de l’étude sur l’efficacité des substances et produits répulsifs anti-tiques ;
  • Enfin l’INRA a présenté son projet « OHTICKS ». Celui-ci vise à mieux connaître l’ensemble des pathogènes transmis à l’homme par les tiques… et donc mieux les combattre.

Rappelons que la maladie de Lyme ou borréliose de Lyme, est une infection due à une bactérie transmise lors d’une piqûre de tique. Dans la mesure où elle est difficile à identifier (l’infection étant souvent asymptomatique), le nombre de cas rapportés chaque année en France est sans doute sous-estimé.

  • Source : Direction générale de la Santé, 19 janvier 2017

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Aller à la barre d’outils