Maladie de Parkinson : la chasse aux lymphocytes tueurs

20 janvier 2009

Et si le système immunitaire était impliqué dans le développement de la maladie de Parkinson ?

C’est ce que suggèrent deux chercheurs français du CNRS. Si l’on en croit leurs travaux, qui paraissent prometteurs, le fait « d’empêcher les cellules immunitaires de pénétrer le cerveau pourrait (même) ralentir l‘évolution de cette maladie ».

Leur découverte porte sur le rôle des lymphocytes CD4, des globules blancs essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire. Ils sont notamment, connus pour être une cible privilégiée du VIH.

« De manière tout à fait surprenante, nous avons observé à l’autopsie, que les lymphocytes T étaient présents en grand nombre dans le cerveau des malades », expliquent Stéphane Hunot et Etienne Hirsch. « Ces cellules qui sont normalement exclues du cerveau, pourraient contribuer à l’inflammation cérébrale au cours de la maladie de Parkinson ». En d’autres termes, ces lymphocytes CD 4 sont non seulement capables de s’infiltrer dans le cerveau des malades, mais aussi de tuer les neurones.

  • Source : CNRS, 19 janvier 2009

Aller à la barre d’outils