Maladie de Parkinson : promouvoir une prise en charge personnalisée

11 avril 2019

Chaque année en France, 25 000 nouveaux cas de la maladie de Parkinson sont diagnostiquées. Médecine personnalisée, origines de la pathologie et approches thérapeutiques… le point à l’occasion de la journée mondiale dédiée à cette maladie neurodégénérative.

Ce 11 avril est marqué par la Journée mondiale de la maladie de Parkinson. Focus cette année sur la médecine personnalisée. Cette approche consiste à identifier des facteurs biologiques pour mieux cerner le profil de chaque patient. Ainsi les équipes peuvent prédire plus aisément l’évolution de la dégénérescence, et donc d’adapter au mieux les traitements.

Mais selon une enquête menée par France Parkinson, 90% des répondants* ne sont pas du tout au fait de la médecine personnalisée. Pour près d’un tiers (30%), cette approche appartient à la médecine du futur. Seul 14% ont conscience qu’elle est déjà en œuvre.

Autre point mis en avant dans l’étude, le souhait prioritaire pour que soit améliorée la prise en charge des patients atteints de la maladie de Parkinson : « une écoute plus attentive du ressenti du malade ».

Génétique, environnement… L’apparition de la maladie de Parkinson « a des causes variables d’un patient à l’autre », précise le Pr Philippe Damier, neurologue au CHU de Nantes et Président du comité scientifique France Parkinson. « Dans certains cas des causes génétiques sont identifiables, dans quelques cas exceptionnels ce sont des causes environnementales, et dans la majorité des cas c’est une somme de facteurs, variables d’un patient à l’autre. »

« De même, les symptômes varient considérablement d’un patient à l’autre et évoluent dans le temps. » En effet, le degré de tremblement, de fatigue et de fragilité psychologique dépendent de chacun.

A noter : provoquée par la destruction progressive des neurones dopaminergiques, la maladie de Parkinson affecte plus de 200 000 Français. L’âge moyen de diagnostic est de 58 ans. La prise en charge repose sur des médicaments palliant les carences de dopamine. La technique chirurgicale consiste en une stimulation cérébrale profonde via l’implantation d’électrodes dans le cerveau.

*Résultats d’une enquête réalisée par l’Association France Parkinson sur les réseaux sociaux en février 2019. 306 répondants dont 111 malades et 195 proches

  • Source : France Parkinson, le 11 avril 2019

  • Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Vincent Roche

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