











Infirmières, vendeuses, hôtesses, coiffeuses ou teinturières, elles piétinent à longueur de journée, souvent dans une atmosphère surchauffée. « Elles », ce sont les femmes qui constituent lessentiel des 40% de salariés qui souffrent de jambes lourdes, de varices et, pour les plus âgées, dulcères variqueux. Pourquoi les femmes sont elles davantage que les hommes sujettes à ce quon appelle « la maladie veineuse »? Peut-être à cause de métiers qui imposent, plus quà leurs compagnons, une station debout prolongée. Mais il y a aussi des coiffeurs, et les stewards ne semblent pas souffrir particulièrement de ce type de troubles…
Les médecins pensent donc que la plus grande susceptibilité des femmes aux troubles veineux tiendrait à des spécificités liées au sexe. Les grossesses, les troubles hormonaux qui émaillent la vie génitale – syndrome prémenstruel, contraception hormonale par exemple – expliqueraient ce phénomène. Dès les premiers signes, la femme doit exercer sa vigilance. Lutilisation de médicaments quon appelle des phlébotoniques, celle de bas de contention – il en existe désormais qui conjuguent efficacité avec esthétique – permettent de contrôler la progression de la maladie et peuvent faire gagner des années de vie aux jambes de ces malades.
Source : Impact Quotidien n°1133
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