Maladies chroniques : le taïchi améliore la qualité de vie

21 septembre 2015

Les bénéfices du taïchi vont bien au-delà de l’amélioration de la souplesse et de l’équilibre. A tel point que des médecins canadiens recommandent la pratique de cet art martial chinois proche de la gymnastique douce, à certains malades chroniques. En thérapie complémentaire.

Le Dr Darleine Reid et ses collègues de l’Université de Colombie britannique à Vancouver (Canada) ont analysé les données issues de 21 études réalisées sur le sujet. Elles comprenaient près de 1 600 patients de 50 à 80 ans. Ils souffraient de cancer du sein, d’insuffisance cardiaque, d’arthrose ou de broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO).

D’une manière générale, les participants ont suivi des séances de taïchi durant 4 mois à raison de 2 à 3 fois par semaine. Les résultats mettent en avant des progrès réalisés au niveau de la force musculaire (jambes) et de la souplesse, particulièrement celle du genou. Les patients ont ainsi affiché des progrès sur différents tests : la distance parcourue ou le temps mis pour se lever d’une chaise ou d’un fauteuil.

Recul de la douleur

Ils rapportent ainsi une amélioration de leur qualité de vie. Et ce d’autant plus qu’elle est accompagnée d’un recul de la douleur, notamment chez les patients arthrosiques. Et de l’essoufflement chez celles et ceux souffrant de BPCO.

« Le taïchi booste les performances physiques de certains malades chroniques » explique le Dr Reid. « C’est pourquoi, il pourrait être utilisé en complément des traitements classiques. Des travaux additionnels doivent toutefois être réalisés pour mieux comprendre les effets de cette discipline sur tel ou tel paramètre. Notamment en matière de cancer du sein ». En attendant, si vous souhaitez en savoir plus sur le taïchi ou trouver une association près de chez vous, rendez-vous sur : http://faemc.fr/content/ou-pratiquer.

  • Source : British Journal of Sports Medicine, 17 septembre 2015 - doi:10.1136/bjsports-2014-094388

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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