Maladies coronaires : le mauvais cholestérol « moyennement » contrôlé

04 juillet 2002

Chaque année en France, la maladie coronaire provoque 120 000 infarctus du myocarde et 40 000 morts. Or l’hypercholestérolémie est l’un des quatre principaux facteurs de risque de la maladie sur lesquels il est possible d’agir, avec le tabagisme, l’hypertension artérielle et le diabète. Les statines permettent d’abaisser très significativement le taux de cholestérol. Toutefois, elles ne dispensent pas d’un régime alimentaire, qui reste un outil indispensable.

Selon une étude de l’Assurance maladie menée en Ile-de-France et en Corse, la perte de poids et notamment de masse grasse ne paraît pas constituer une priorité thérapeutique pour les médecins. Pour preuve, 40% seulement des patients coronariens suivent un régime alimentaire spécifique avant l’instauration d’un traitement. Une autre étude menée dans le Finistère montre que dans des situations particulièrement à risque, un coronarien sur quatre n’a pas subi de dosage du LDL-cholestérol.

Toujours en Ile-de-France et en Corse, près de 40% des patients traités en prévention secondaire – donc après un premier infarctus – ont un taux de LDL cholestérol qui n’atteint pas l’objectif thérapeutique souhaité. Quelques hypothèses peuvent être avancées : absence de régime associé, inobservance du patient… Quoiqu’il en soit, il semble urgent d’améliorer les pratiques médicales et de changer les comportements… des malades.

  • Source : Faits Marquants-L’Assurance Maladie, 26 juin 2002

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