Maladies rénales : un IMC instable, facteur de risques cardiovasculaires

16 août 2021

Une fluctuation de l’indice de masse corporelle constitue un facteur de risque cardiovasculaire chez les patients souffrant de maladies rénales. C’est le constat d’une équipe de chercheurs de Corée du Sud.

Perdre du poids, puis en reprendre, pour en reperdre à nouveau… Une instabilité de poids et donc d’indice de masse corporelle (IMC) constitue un facteur de risque cardiovasculaire chez les patients souffrant de maladies rénales. Pour le montrer, l’équipe de Dong Ki Kim du Seoul National University Hospital a suivi plus de 84 000 patients.

Au cours d’un suivi de 4 années en moyenne, 6% des participants sont décédés, 4% ont développé une insuffisance rénale nécessitant une dialyse, 2% ont fait un infarctus du myocarde et 3% un accident vasculaire cérébral (AVC). Les analyses de ces données ont permis de révéler que les personnes présentant une forte instabilité de leur IMC étaient exposées à plusieurs risques accrus par rapport à ceux disposant d’un IMC stable. Et ce quel que soit leur poids. Ces patients présentent notamment un risque accru de décès de 66%, de dialyse de 20%, d’infarctus du myocarde ou d’AVC de 19%.

« Cette étude montre que les personnes concernées devraient prêter attention à maintenir un IMC le plus stable possible », concluent les auteurs. « Et en cas de variations importantes, ces mêmes patients devraient consulter leur médecin. »

  • Source : American Society of Nephrology

  • Ecrit par : Dominique Salomon

Aller à la barre d’outils