











Accueil » Médecine » Rhumatologie » Maladies rhumatismales : le méthotrexate en stylos injectables
Li Wa/shutterstock.com
Indiqué dans le traitement de certaines maladies rhumatismales, le métothrexate ne pouvait jusqu’à présent être injecté que par le biais d’une seringue préremplie. Pour simplifier l’administration par les patients eux-mêmes, une nouvelle forme est enfin disponible. Des stylos injectables plus faciles à manier. Gare aux dosages toutefois.
Le méthotrexate est un médicament utilisé dans certaines formes de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile idiopathique, de psoriasis et de rhumatisme psoriasique. Pour l’administration par voie injectable, les patients disposent depuis une dizaine d’années de seringues préremplies pour injection sous-cutanée. Mais l’administration n’est pas toujours aisée. C’est pourquoi, des stylos préremplis pour auto-injection hebdomadaire ont aussi été commercialisés. Une bonne nouvelle pour les patients. Mais tous les produits ne seraient pas aussi efficaces, selon les rédacteurs de la revue Prescrire.
Vigilance face au surdosage
« Les stylos préremplis de méthotrexate de la gamme Nordimet® semblent les plus faciles à manier », indiquent les rédacteurs de Prescrire. En effet, « le déclenchement automatique de l’injection par pression de l’embout du stylo contre le site d’injection [ne] nécessite [pas] d’appuyer sur un bouton poussoir ou sur un piston comme pour les stylos Metoject® », précisent-ils. De plus, « le début et la fin de l’injection sont signalés par un déclic, ce qui permet de savoir que l’intégralité de la dose a été administrée ».
Parvenir à injecter la bonne dose est en effet essentiel car un surdosage est potentiellement grave, voire mortel. « Il importe donc d’être vigilant lors de la prescription, la dispensation et de l’administration car plusieurs dosages sont parfois stockés au domicile », rappelle Prescrire. « Les surdoses se manifestent par des ulcérations buccales, des atteintes hématologiques, des atteintes hépatiques, des insuffisances rénales, des troubles digestifs, cutanéomuqueux et pulmonaires. »
Source : Prescrire, 30 mai 2017
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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