











La promesse d’un rouge à lèvres ou d’un trait d’eye-liner impeccables pendant plusieurs mois est séduisante. Mais attention, le maquillage semi-permanent n’est ni plus ni moins qu’un tatouage. Sa mise en œuvre nécessite donc des précautions particulières. Les points à vérifier avant de se lancer.
Le maquillage semi-permanent (ou longue durée) consiste à injecter des pigments minéraux dans la couche superficielle du derme. On peut ainsi redessiner un contour des lèvres ou une ligne de sourcils, intensifier le regard d’un coup de crayon, voire ajouter quelques taches de rousseur ou une ‘mouche’ à la Cindy Crawford. C’est moins douloureux qu’une séance de tatouage traditionnel, les aiguilles sont ultrafines et le praticien applique une crème anesthésiante. La pigmentation est elle aussi provisoire. Et c’est tant mieux, les envies et les modes changent au fil du temps. D’où l’intérêt de cette technique qui permet d’avoir non pas un maquillage permanent – le terme est d’ailleurs aujourd’hui interdit – mais semi-permanent. Les pigments s’estompant au fur et à mesure de l’exfoliation naturelle de la peau, la couleur tiendra en effet entre 1 et 4 mois.
Choisir un professionnel qualifié
Les contre-indications
Cette technique est strictement déconseillée aux femmes enceintes, aux diabétiques, aux hémophiles, aux patientes sous traitements anticoagulants ainsi qu’à celles souffrant d’une maladie auto-immune ou évolutive. Une poussée d’herpès le jour J nécessite de reporter la séance. Attention également si vous prenez un traitement médical, mieux vaut demander l’avis de votre médecin. Enfin, les mineurs doivent présenter un accord écrit de leurs deux parents ? Ces derniers devront aussi être présents le jour de la pigmentation.
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par David Picot
Source : www.esthetique-tremoille.com ; www.aderm.fr ; www.legifrance.gouv.fr
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