











©Phovoir
Quitter la clinique moins de 72 heures après un accouchement n’est pas rare aujourd’hui en France. Or pour que tout se passe au mieux, le retour à domicile ne doit pas être précipité. La Haute Autorité de Santé (HAS) renouvelle ses recommandations en la matière. Afin de garantir une meilleure continuité des soins, elle insiste sur la nécessité d’anticiper l’organisation de la sortie de maternité.
Quand pourrai-je sortir de la clinique après mon accouchement ? C’est la question que se posent toutes les futures mamans. Or le moment du retour à domicile ne doit pas être décidé à la légère. Selon la situation, un délai plus ou moins long est nécessaire. « La décision doit être prise selon plusieurs critères passés en revue par l’équipe médicale », rappelle la HAS dans ses plus récentes recommandations.
« Concernant la mère, il s’agit par exemple de s’assurer qu’il n’y a pas d’hémorragie, ni d’infection, qu’elle n’est pas fragile psychologiquement ou socialement, qu’il n’y a pas de complications non traitées ou de pathologies non équilibrées ». Pour le nouveau-né, « l’examen clinique initial doit être normal, les fonctions liées à l’alimentation, les selles, les mictions et les transits établies ». En outre, « il ne doit pas avoir de température, de perte de poids, ni d’ictère nécessitant une photothérapie. »
Une fois ces critères passés en revue, la date de sortie peut être décidée en accord avec l’équipe soignante. En général, elle correspond à l’une des deux principales catégories définies par la HAS :
Prévoir un retour serein
Pour que le retour à domicile se passe dans les meilleures conditions, il est impératif de l’anticiper. La HAS publie à cet effet un guide destiné aux nouveaux parents. Elle y recommande de « choisir un professionnel référent qui effectuera le suivi du retour à domicile ». Il est essentiel de le contacter « avant la naissance ».
Ce suivi peut être effectué par « une sage-femme (libérale ou appartenant à un centre de Protection Maternelle et Infantile), un médecin généraliste ou un médecin spécialiste, choisi par la femme ou le couple ». Ce professionnel de santé sera « en charge du repérage des situations à risque et de l’orientation vers d’autres professionnels en cas de complications. Il conseille également sur la planification des soins futurs (sur le premier mois) pour la mère et l’enfant », précise la HAS.
Pour aller plus loin, consultez les documents de la HAS :
Source : HAS, 13 mars 2014
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.