











Plus ouvertes au dialogue et mieux disposées envers les patients que leurs condisciples de sexe masculin, les étudiantes en médecine auraient tendance à placer le malade au centre de leur démarche. A linverse, les étudiants ont une approche centrée sur labord technique de leur profession. Leur conception de la médecine paraît ainsi dordre biomédical plutôt quhumaniste. Des chercheurs de la faculté de médecine de Boston, aux Etats-Unis, sont parvenus à cette conclusion après avoir étudié pendant plusieurs mois les comportements de 153 étudiants des deux sexes. Daprès leur travail, les différences se font jour dès lentrée en faculté puisquelles sont observées même parmi les étudiants de 1ère année. Est-ce à dire que « les filles » ont une approche plus compassionnelle que « les garçons »? Nullement. Les auteurs nont observé aucune différence entre étudiants des deux sexes quant à leurs comportements émotionnels. En revanche, les jeunes femmes qui se destinent à la médecine ont une relation plus souple avec les malades. « Elles sont mieux disposées (que les étudiants de sexe masculin, ndlr ) à partager linformation et à considérer le patient comme un partenaire. » Les jeunes femmes qui se destinent à la médecine ont une relation plus souple avec les malades.
Source : International Journal of Psychiatry in Medicine, novembre 1999
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