Médecines parallèles : elles gagnent du terrain mais devraient… mieux s’évaluer !

27 août 2002

Le recours aux médecines parallèles varie considérablement, de 9% à 65% selon les pays et même à l’intérieur de différents pays en fonctions des couches de population. La compilation de 12 études sur le recours aux médecines alternatives ou complémentaires et l’analyse des données recueillies dans des pays aussi divers que l’Autriche, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Australie ou Taïwan, par exemple, a montré des divergences considérables mais une seule constante : les médecines parallèles « montent. »

Toutes les disciplines ont été étudiées, de l’hypnose à l’homéopathie en passant par les massages, la phytothérapie et l’hydrothérapie. « Pourquoi le public a-t-il recours à ces techniques ? Quels sont leurs apports, et dans quelles indications ? Quelle est la part de l’effet placebo dans les résultats obtenus ? Quels sont les risques de ces médecines parallèles ? Il n’est possible de répondre à aucune de ces questions car nous disposons d’informations trop fragmentaires et souvent contradictoires. »

La seule certitude semble concerner l’influence grandissante de ces techniques. Même si elles coûtent cher, elles attirent le public. Il est plus préoccupant de noter qu’une proportion appréciable des utilisateurs n’en informe pas leur médecin traitant. Dans certaines circonstances, cette omission peut les exposer à des risques réels.

  • Source : WHO Bulletin, 2000, 78 (2) 252-7

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