











Chaque médecin généraliste «a pu percevoir, en 1998, 94.000 francs de recettes supplémentaires » grâce à la revalorisation des honoraires médicaux, à la prime à linformatisation et à la prime accordée aux médecins pour le respect de leur enveloppe budgétaire au titre de 1997. Ces chiffres diffusés dans la presse médicale intègrent une somme de 60.000 francs pour chaque médecin qui aurait signé loption «référent » autour de laquelle est centré le mécanisme de la nouvelle convention médicale. Pour chaque malade qui signe ce type de contrat, le médecin référent perçoit en effet une somme forfaitaire de 150 francs par an. Ce qui représente 60.000 francs pour 400 malades. Les économistes se posent aujourdhui la question de savoir jusquà quel point le coût de cette option restera supportable pour lassurance maladie. Car si chacun des 80.000 médecins généralistes installés recueillait 400 «abonnements », le coût sen monterait à 4,8 milliards de francs sans autre bénéfice pour le malade que la dispense davancer le montant des honoraires médicaux. Or cet avantage pourrait être compensé par lutilisation de cartes bancaires différant le débit des honoraires jusquà leur remboursement par lassurance maladie. Et cela, sans que la «sécu » nait à débourser le moindre sou
Source : Panorama du Médecin n°4597, 29/10/1998
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