











Il y a chaque année en Europe 135.000 blessés et 4.500 décès dans des accidents liés à des sédatifs. Ce chiffre est évidemment impressionnant mais on sait depuis longtemps que les médicaments susceptibles de diminuer la vigilance et la capacité de réaction sont nombreux.
Il y a bien sûr les anxiolytiques et certains antidépresseurs dont les Français sont grands consommateurs. Mais dautres médicaments – anti-allergiques, décontractants musculaires… – sont également dans ce cas. Bien souvent leur effet sédatif peut augmenter le temps de réaction sans que le conducteur en soit conscient. Quant aux notices explicatives, elles sont peu lues et leurs avertissements trop banalisés.
Il appartient au médecin de prescrire des médicaments qui, à effet thérapeutique égal, nauront pas ces inconvénients. Il en existe qui font même lobjet dhomologations spéciales pour certaines professions exposées – marins, chirurgiens, pilotes de ligne… – , mais le malade a également son rôle à jouer. Il doit attirer ainsi lattention du médecin sur le fait quil lui est nécessaire de conduire.
Source : WHO Bulletin, 200, 78 (2) 252-7
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