Médicaments, le piège Internet

13 septembre 2006

Plus de 50% des médicaments achetés en France sur le web sont en fait des faux ! Ainsi même si la vente de médicaments sur Internet est interdite, nous n’en sommes pas préservés. Car par principe, la toile ne connaît pas de frontières.

Christophe Zimmermann s’occupe du dossier contrefaçon à l’Organisation mondiale des Douanes. Pour lui, la vente de médicaments sur Internet ” est un problème qui prend des proportions assez terrifiantes. En Europe, les dernières statistiques font état d’une progression de 241% du nombre de produits contrefaits interceptés aux frontières. Pour 2004, les douanes européennes ont saisi plus de 800 000 contrefaçons de produits médicamenteux “.

C’est par ailleurs un commerce très difficile à contrôler. Car la durée de vie moyenne d’un site de vente de contrefaçons est de deux mois. Souvent l’hébergeur se trouve dans un pays, avec un nom de domaine enregistré dans un autre et l’entreprise dans un troisième. Pour eux-mêmes, les contrefacteurs ne prennent pas de risques.

Autre problème et de taille, il est extrêmement difficile pour les douaniers de contrôler le trafic sur la toile. Tous les médicaments arrivent par la poste. Aujourd’hui l’Union européenne dispose de 150 000 douaniers, pour un volume annuel qui porte sur des dizaines et des dizaines de millions de colis postaux. Impossible de tous les contrôler ! Le constat s’impose : la mondialisation des échanges a eu pour corollaire celle de la contrefaçon. Sous toutes ses formes.

  • Source : BEH 2006, n°34-35

Destination Santé
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.

Aller à la barre d’outils