Même dans des zones polluées, le sport est bon pour la santé

25 août 2021

On le sait, pratiquer une activité régulière réduit les risques de décès prématuré. Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que ces bénéfices sont valables même si vous pratiquez dans une zone exposée à la pollution de l’air.

L’exercice physique régulier doit être promu, et ce même si vous résidez dans une zone relativement polluée. C’est en substance le message délivré par une équipe de l’Université chinoise de Hong Kong. Ce constat surprenant mérite un petit éclaircissement.

Ainsi, ces chercheurs ont conduit une vaste étude, sur 15 ans, de 2001 à 2016, auprès de plus 384 000 adultes à Taïwan. Leur objectif : comprendre les effets de l’exercice régulier et de l’exposition à long terme aux particules fines sur le risque de décès de causes naturelles.

Les auteurs ont ainsi découvert qu’un exercice physique régulier, même dans les zones polluées, est bénéfique, et ce comparé à la sédentarité. Ils ont bien entendu observé qu’une moindre exposition à la pollution est préférable.

Comment minimiser l’exposition à la pollution ?

Comme le précise la Mayo Clinic aux Etats-Unis, « les avantages à long terme de l’exercice régulier l’emportent sur les risques associés à la pollution de l’air. » Mais vous pouvez tout de même limiter les effets de la pollution lorsque vous pratiquez un sport :

  • Surveillez les niveaux de pollution atmosphérique. Réduisez l’intensité et la durée de vos exercices en plein air lorsqu’une alerte de qualité de l’air a été émise ;
  • Faire de l’exercice aux heures de pointe peut vous exposer à des quantités plus élevées de particules fines. Préférez le matin ou le début de soirée et évitez de pratiquer près des zones où la circulation est dense ;
  • Variez votre routine avec des activités intérieures occasionnelles (en salle de sport, en suivant un cours sur écran chez vous…) ;
  • Si vous souffrez d’une maladie respiratoire (asthme…), consultez votre médecin pour savoir quand vous pouvez faire de l’exercice en toute sécurité.
  • Source : Canadian Medical Association Journal

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Charlotte David

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