Ménopause: ne faites pas n’importe quoi…

12 novembre 1997

On sait que la perte de substance osseuse s’accélère après la ménopause et qu’en quelques années, selon le Dr Marius E. Kraenzlin qui préside l’Association Suisse contre l’ostéoporose, « le corps se ratatine sous l’effet de l’ostéoporose car la charpente osseuse devient trop faible pour le supporter ». Le risque de fracture augmente, aggravé par certains modes de vie: abus de café, d’alcool ou de tabac, poids inférieur à la normale… Qu’elles affectent les poignets, les vertèbres ou le col fémoral, les conséquences de ces fractures justifient la vigilance à cette période de la vie. Comme le soulignent le Dr Kraenzlin et ses confrères, il faut se plier à une surveillance stricte. « Les traitements contre la ménopause ne ralentissent pas les processus de vieillissement. Ce ne sont pas des cures de jouvence », et il faut « maintenir des contrôles réguliers par un spécialiste au moins une fois par an, car les d’œstrogènes. agissent sur les seins et l’utérus ». Il faut aussi procéder à une évaluation systématique du squelette, et votre médecin prescrira sans doute une ostéodensitométrie. Cet examen indolore, qui n’est actuellement pas pris en charge par la Sécurité sociale, est irremplaçable et lui permettra de déterminer si un traitement spécifique est nécessaire.

  • Source : Optima, 12/96, pp.30-31

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