











Si la ménopause survient habituellement vers la cinquantaine, les spécialistes parlent de ménopause précoce, ou plutôt de « dysfonction ovarienne prématurée », lorsqu’elle survient avant l’âge de 40 ans voire – c’est heureusement plus rare – de 30 ans. Celle-ci se manifeste par un arrêt des règles ou des troubles du cycle, des bouffées de chaleur, des troubles de l’humeur, une sécheresse vaginale… Ces symptômes doivent vous amener à consulter un médecin. Il pourra établir le diagnostic en recourant à des analyses sanguines (des dosages hormonaux) et en demandant une échographie.
Des causes diverses
Une ménopause précoce peut être provoquée par le traitement de certains cancers (ovariectomie, certaines chimiothérapies, des radiothérapies…). Certaines anomalies chromosomiques peuvent aussi être impliquées, ainsi que des maladies auto-immunes. Le tabagisme enfin, constitue un facteur de risque avéré. Cependant, il arrive très souvent que la cause précise d’une ménopause précoce demeure indéterminée.
La prise en charge
Pour améliorer la qualité de vie de la patiente, mais aussi pour éviter les risques liés à la ménopause (ostéoporose, risques cardio-vasculaires), une prise en charge adaptée par THM (traitement hormonal de la ménopause) est préconisée. Celle-ci doit toujours se faire au cas par cas, et en respectant les dernières recommandations de l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS). Une prise en charge psychologique peut aussi être proposée.
Par ailleurs, la ménopause précoce touche des femmes jeunes, qui par conséquent peuvent se trouver en situation de désir d’enfant. Si tel est le cas, il est indispensable de s’adresser à un spécialiste de la procréation médicalement assistée (PMA). Il sera ensuite nécessaire de passer par une fécondation in vitro (FIV) avec dons d’ovocytes. Si la ménopause est induite par un traitement chirurgical ou autre, il pourra vous être proposé de conserver vos ovocytes avant la mise en œuvre de ce traitement.
Source : Site du CNGOF (Collège national des Gynécologues et Obstétriciens français) consulté le 20 décembre 2010; site de la Fondation genevoise pour la Formation et la Recherche Médicales
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