Mens sana mais… à bon escient

25 août 2004

Un esprit sain dans un corps sain – mens sana in corpore sano. Les Romains avaient certes raison et 2 000 ans plus tard, l’éducation physique et sportive est de plus en plus une “matière” scolaire au plein sens du terme.

Les conditions de vie changent et la pratique du sport est largement vulgarisée. Judo, natation, danse ou gymnastique, escrime ou équitation, ces sports autrefois réservés à une élite sociale sont désormais accessibles à toutes et tous.

Ne soyez pas leurrés par cette apparente facilité d’accès. N’oubliez pas que si le club de votre enfant réclame un certificat médical d’aptitude, cette exigence doit être prise au sérieux. Vous devez le soumettre à un examen complet et ne pas demander, comme ça entre deux portes, un certificat ” à la va-vite “. Si de nombreux médecins ont suivi un enseignement de médecine du sport, c’est pour mieux comprendre les aptitudes et limites de chacun. N’hésitez pas à sortir de la routine, l’avenir de votre enfant peut en dépendre.

A l’autre extrême, il y a les parents qui craignent pour leur petit, que de faire du sport ” avec toutes ces grandes brutes ” puisse les perturber ou pire encore, leur faire du mal. Alors avant de demander à votre médecin de dispenser Arthur de gymnastique et de sport, réfléchissez un peu !

Tout enfant peut faire une gymnastique douce et apprendre à nager en piscine. C’est même indispensable à son développement. Ces activités permettent en effet de se fatiguer physiquement, au lieu de seulement apprendre à dessiner, à lire ou à compter. Si vous lui épargnez l’effort minime que représente le sport durant les premières semaines de l’année, vous lui rendez un piètre service. Dans quelques mois pour le coup il sera ” largué ” par ses copains et se retrouvera, de fait, exclu de la classe et de sa dynamique…

  • Source : OMS, 24 août 2004

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