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Au bureau ou parfois à la maison (par manque de temps), nous sommes de plus en plus nombreux à céder à la mode des plats préparés. Rien de plus facile, il suffit de les glisser dans le micro-ondes avant de « déguster ». Pour être sûre que certaines substances ne migrent pas au moment du réchauffage, l’ANSES a mené une étude comparative sur les emballages alimentaires. Résultat, « si les migrations de substances de l’emballage vers l’aliment sont généralement faibles, elles peuvent augmenter de manière importante en cas de non respect des consignes. »
La législation oblige les industriels à faire apparaître, sur les emballages alimentaires, des instructions claires pour un emploi sûr et approprié. « Or, à ce jour, peu de données sont publiées sur l’impact du réchauffage sur l’exposition des consommateurs à des substances présentes dans les matériaux d’emballage », explique l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
Elle a donc conduit plusieurs travaux sur différents types d’emballages. Résultat, concernant les barquettes alimentaires pouvant subir une cuisson au micro-ondes, les essais ont révélé la présence de « polyoléfines oligomèriques d’hydrocarbures saturés » (appelées occasionnellement POSH). Leur teneur augmente lors du réchauffage, et notamment dans le cas d’un réchauffage poussé.
« Sans certitude » quant à une éventuelle toxicité, l’ANSES recommande aux consommateurs de suivre les directives des fabricants (puissance et durée de cuisson) indiquées sur les emballages alimentaires. « Un réchauffage poussé augmentant le risque de migration des substances », indique l’Agence. Laquelle préconise de :
Source : ANSES, 25 février 2015
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon
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