











LOrganisation internationale pour les Migrations (O.I.M.) et lOrganisation internationale de la Santé (O.M.S.) viennent de conclure un accord de coopération renforcée « afin de mieux répondre aux besoins sanitaires des migrants et personnes déplacées. » Les événements tragiques du Kossovo, du Timor oriental ou encore ceux qui se poursuivent dans la région des grands lacs africains éclairent dun jour particulièrement dramatique les problèmes rencontrés par les réfugiés. Toutefois, les migrants vivent au quotidien des difficultés qui, pour susciter moins décho, nen sont pas moins éprouvantes. Les populations tziganes de Roumanie ou des Balkans, les Kurdes de Turquie, dIrak ou dIran, les latinos frontaliers du Mexique et des Etats-Unis en sont quelques exemples. Ce sont en permanence des millions de personnes qui, ayant vécu un conflit armé, se trouvent contraintes à lexil, à la précarité, au dénuement. Ces populations ont des besoins spécifiques. Ainsi l’O.I.M. et lO.M.S. vont-elles unir leurs efforts « pour réduire les taux de mortalité, de morbidité et dinvalidité des migrants, centrant leur action sur les besoins en termes de soins dans les sociétés récemment sorties dune période de conflit. »
Source : WHO Bulletin, 2000, 78 (4), pp 521-533
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