Miniskis, maxi plaisir… avec prudence

09 mars 2011

Bigfoot, skis courts, snowblade… depuis une dizaine d’années, ces nouvelles catégories de sport de glisse ont pris d’assaut les pentes enneigées. Ces disciplines, regroupées sous le terme de « miniskis », n’en sont pas pour autant dénuées de risque.

L’absence de bâtons, une position très basse pour conserver un bon équilibre, une plus grande légèreté et une vitesse plus faible qu’en ski alpin en font un sport de glisse ludique par excellence. Pourtant, ces miniskis d’une longueur maximum d’un mètre sont dépourvus de fixations de sécurité. Ce qui n’inspire évidemment pas confiance. En cas de chute par exemple, le ski ne se détachera pas. En outre, les risques de fracture de la jambe sont près de 3 fois supérieurs à ceux du ski alpin.

« En respectant quelques règles, vous écarterez certains dangers » nous explique Bruno Fleury, chargé de mission pour le ski alpin auprès de la Fédération française de Ski (FFS). « Tout d’abord, évitez de skier l’après-midi. En effet, la neige y est plus molle. Si vos pieds sont pris dans un tas neigeux, vous éprouverez toutes les difficultés à déchausser. Privilégiez donc la neige dure, sur des pistes balisées et damées. Ce qui signifie : pas de hors piste. ». En cas de doute renseignez-vous auprès des écoles de ski français. Elles sont de plus en plus nombreuses à dispenser des cours.

La taille de ces skis courts est parfaite pour un meilleur freinage ou pour tourner plus facilement. « Ils sont donc faits pour s’amuser dans les courbes, et non pas pour skier en ligne droite. Trop de vitesse signifierait rapidement une perte de contrôle et c’est la chute assurée » continue Bruno Fleury.

Les miniskis en perte de vitesse

Selon l’Association des Médecins de Montagne, pour la saison hivernale 2002-2003, « les accidents de miniskis représentaient 4,6% des accidents de sport d’hiver. Il semblerait toutefois que la discipline s’essouffle. Pour la saison 2009-2010, elle ne représentait plus que 3% des pratiquants de sports d’hiver et le nombre de blessés a été divisé par 6 par rapport à 2003 ». A quelque chose malheur est bon…

  • Source : Interview de Bruno Fleury, le 8 mars 2011 ; Association des Médecins de montagne, consultée le 8 mars 2011

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