Monoxyde de carbone : écartez le risque !

31 décembre 2014

Incolore et inodore, le monoxyde de carbone ne peut pas être détecté par l’homme. Diffusé dans l’air ambiant, ce gaz très volatil est à l’origine d’une centaine de décès chaque année en France. Mais comment éviter ce risque d’intoxication ?

En cette fin d’année le froid est arrivé dans les foyers. Dommages collatéraux, les chauffages en panne et canalisations congelées sont monnaies courantes. Conséquences, certains utilisent les moyens du bord pour trouver une alternative à la chaudière. Or utiliser un chauffage d’appoint à combustion, par exemple, augmente le risque de libération de monoxyde de carbone dans votre intérieur.

C’est pourquoi l’Institut de veille sanitaire (InVS) « fait appel à la plus grande vigilance quant à l’utilisation d’appareils de chauffage d’appoint, de groupes électrogènes ou de panneaux radiants à combustibles gazeux, notamment dans des espaces fermés et bondés. Ainsi « depuis le 1er décembre 2014, deux épisodes d’intoxication exposant 230 personnes au monoxyde de carbone sont survenus lors de rassemblements de personnes ». L’année passée, « 1 178 épisodes d’intoxications accidentelles domestiques au monoxyde de carbone ont été signalés. Entre 2005 et 2013, 46 accidents de ce type avaient d’ailleurs été répertoriés dans des lieux de culte.

Sécurisez votre environnement

La présence du monoxyde carbone émane d’une combustion incomplète de bois, de butane, de charbon, d’essence, de fuel, de gaz naturel, de pétrole ou encore de propane. Pour réduire les risques protéger, l’InVS recommande de :

  • Ne jamais installer de groupe électrogène dans un lieu fermé (maison, cave, garage…), ce dernier doit obligatoirement être placé à l’extérieur de tout bâtiment ;
  • Ne jamais utiliser de façon prolongée un chauffage d’appoint à combustion ;
  • Ne jamais utiliser comme chauffage des objets non prévus à cet effet  type réchauds de camping, fours…;
  • Ne jamais obstruez les grilles de ventilation, même par grand froid.

Enfin, n’oubliez pas d’aérer quotidiennement votre habitation. En cas de suspicion d’une fuite de gaz, « ouvrez les fenêtres et les portes de chez vous, aérez les locaux et arrêtez si possible tous les appareils à combustion, évacuez à l’extérieur et appelez les secours en composant le 15, le 18 ou le 112 ».

  • Source : Institut de veille sanitaire (InVS), Ministère de l’Intérieur, Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des femmes, le 30 décembre 2014.

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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