











Accueil » Famille » Bébé » Mortalité infantile : moins d’inégalité… mais toujours des décès évitables
Une jeune femme et son nouveau-né après avoir subi une césarienne (Hôpital universitaire Juba – Soudan du Sud) ©Elizabeth Deacon/IRIN
Selon un rapport de l’UNICEF, les taux de survie de l’enfant dans le monde ont progressé de façon spectaculaire depuis 1990. Le nombre de décès est en effet passé de 12,7 millions à 6,3 millions. Pour autant, chaque année, près de 2,8 millions de nourrissons meurent au cours des 28 premiers jours de leur vie. Et un million d’entre eux n’atteignent pas leur seconde journée de vie.
Pour l’UNICEF, « une grande partie de ces décès pourrait être facilement évitée grâce à des interventions simples et économiques avant, pendant et immédiatement après la naissance ». L’analyse de l’agence onusienne montre que les défaillances des systèmes de santé durant la période critique de l’accouchement contribuent à ces morts prématurées. Elle insiste aussi sur le fait qu’il existe un écart considérable, entre les pays riches et les pays pauvres.
Ainsi apprend-on que :
Malgré tout, le rapport indique que les écarts en matière de mortalité chez les moins de cinq ans diminuent régulièrement. « Il est extrêmement encourageant que les inégalités en matière de survie de l’enfant continuent à se réduire, » commente Geeta Rao Gupta de l’UNICEF. « Nous devons tirer parti de cette dynamique et l’utiliser pour mener plus loin les programmes qui consacrent l’essentiel de leurs ressources aux foyers les plus pauvres et les plus marginalisés. C’est une stratégie qui peut sauver le plus grand nombre d’enfants. »
Pour lire le résumé du rapport S’engager pour la survie de l’enfant : une promesse renouvelée, cliquez ici.
Source : UNICEF, 16 septembre 2014
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon
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