











Si vous buvez moins que vous n’éliminez en transpirant, gare au coup de chaleur ! Banalisé sous le nom d’insolation, il a tout de même tué 2 851 personnes durant la canicule d’août 2003. Il s’agit donc vraiment d’une urgence vitale.
Dans leur dernière livraison, les auteurs de la Revue Prescrire insistent d’ailleurs sur ce dernier point. Un chapitre entier de la revue est en effet consacré aux troubles associés à la chaleur. Des plus bénins donc, au gravissime coup de chaleur.
Une température élevée peut provoquer toutes sortes de troubles. Certains sans gravité, tels que des oedèmes des extrémités. Ils sont le plus souvent d’évolution favorable. En revanche, les crampes et autres pertes de connaissance doivent vraiment être pris très au sérieux. Ils constituent les signes d’alerte d’une évolution vers des formes plus graves : l’épuisement par la chaleur et le coup de chaleur à proprement parler.
S’ils ne font qu’un aux yeux du grand public, ces deux phénomènes sont pour les professionnels, bien distincts. L’épuisement par la chaleur est caractérisé par de nombreux signes cliniques : sudation importante, maux de tête, nausées, vomissements, vertiges, faiblesse musculaire, hypotension, tachycardie…
Le coup de chaleur lui, est évoqué à l’apparition de signes neurologiques graves (délire, convulsions, coma…) associés à une température corporelle supérieure à 40°C. Dans pareil cas, la mortalité varie de 10% à 80% selon les études. Si vous craignez de ne pas savoir comment agir face à de tels symptômes, rendez-vous ici demain.
Source : La revue Prescrire, juillet-août 2004, Tome 24, N°252
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